Livre 1, Fable 31LE MILAN ET LES COLOMBES | Liber I, Fabula XXXIMILVUSMILVUM ET COLUMBAE |
1 En cherchant refuge auprès d'un méchant, 2 on ne trouve qu'une perte certaine. | 1 Qui se committit homini tutandum inprobo, 2 [p.19] auxilia dum requirit exitium invenit. |
3 Les Colombes fuyaient le Milan, et souvent, 4 par leur vol rapide, avaient évité la mort. 5 L'oiseau de proie, cherchant alors quelque stratagème, 6 s'y prit ainsi pour tromper cette race timide 7 « Pourquoi, leur dit-il, vivre toujours inquiètes, 8 plutôt que de faire une alliance et de me créer votre roi ? 9 je vous défendrai de toutes les injures. » 10 Les Colombes le crurent et se livrèrent à lui. 11 Mais, à peine leur maître, il les dévora l'une après l'autre, 12 et ses serres cruelles leur firent sentir son pouvoir. 13 « Nous l'avons mérité, » dit alors une des dernières. | 3 ColumbaeColumbe saepesepe cum fugissent miluum 4 et celeritate pennaepenne vitassent necem, 5 consilium raptor vertit ad fallaciam 6 et genus inerme tali decepit dolo : 7 « Quare sollicitum potius aevumevum ducitis, 8 quam regem me creatis juncto foedere, 9 qui vos ab omni tutas praestemprestem injuria ? » 10 Illae credentes tradunttradent sese miluo ; 11 qui regnum adeptus coepit vesci singulis 12 et exercere imperium saevissevis unguibus. 13 Tunc de reliquis una : « Merito plectimur. » |
Ĉio, kio nin disigas - Tout ce qui nous sépare
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Esti senigita de laboro estas malbeno. Tro ofte labori estas sufero, kiam
ĝi donas la senton, ke oni dronas en oceano da sensencaj, lacigaj kaj tro
multaj...
Il manque la traduction de la fin de la fable. Après "merito plectimur", il est encore écrit " huic spiritum praedoni quae commisimus".
RépondreSupprimerNon, cette partie est absente du manuscrit Rosanbo utilisé ici.
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