Le chien et le chasseur

Livre 4, Fable 39LE CHIEN ET LE CHASSEUR
Liber IV, Fabula XXXIXCANIS [...]ET SERVUS ET VENATOR
Un chien, la joie de son maître par son ardeur à la chasse des bêtes fauves. commençait à s'affaiblir sous le poids des années. Un jour, en faisant tête à un sanglier furieux ; il le saisit par l'oreille ; mais, ses dents gâtées laissèrent échapper l'animal. Le chasseur mécontent gronda son chien. Son vieux serviteur lui répondit : « Ce n'est point le courage, mais la force qui m'abandonne. Vous vantiez ma vigueur et vous blâmez déjà ma faiblesse. Adversus omnes fortes et veloces feras canis dum domino semper fecisset satis, languere coepit annis ingravantibusingrabantibus. Aliquando objectus hispidi pugnae suis, adripuit aurem, sed cariosis dentibus praedam dimisit. Hic tunc venator dolens canem objurgabat. Cui senex contra latrans : « Non te destituit animus, sed vires meae. Quod fuimus laudas, jam damnas quod sumus. »
10 Tu vois bien, Philetus, pourquoi j'ai écrit cette fable 10 Hoc cur, PhileteFilite, scripserim, pulchrepulchrae vides.

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